Résumé
Qu’est-ce que j’ai aimé dans Mémé dans les orties ?
Ce livre est frais, un peu déjanté, avec des personnages haut en couleurs. Certains passages sont également surprenants, notamment par rapport à Daisy, je ne m’attendais pas à cette fin.
J’ai beaucoup aimé Mme Claudel. Sa souffrance, sa peur de vieillir mais sa volonté de se jeter en avant dans la vie est magnifique. C’est un beau personnage. Il y a une sorte de parallèle entre la souffrance de Mme Claudel et celle de Ferdinand. Lui, il y répond par la méchanceté alors qu’elle y répond par la bienveillance.
Il y a de l’émotivité, c’est très bien écrit. Dans les premiers passages, on récent vraiment la tristesse et la négativité de Ferdinand.
Les dialogues sont également très bien écrits. Les échanges avec Juliette sont amusants et apportent une touche de fraîcheur exactement au bon moment. En effet, la négativité de Ferdinand et sa tristesse deviennent étouffantes et d’un coup, le personnage de Juliette arrive, apportant de la positivité et de la luminosité au récit.
Les bémols de Mémé dans les orties ?
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La structure du récit
L’intrigue est clairement découpée en trois parties : Ferdinand / le changement de Ferdinand / résolution de l’histoire. Cependant, il n’y a aucun lien entre ces parties. Elles sont affreusement décousues. On dirait presque un brouillon de livre qui mérite d’être étoffé.
Cela apporte une énorme incohérence : je ne sais pas ce qui a fait changer Ferdinand. Du jour au lendemain, on dirait un autre personnage. Un jour, il refuse de faire rentrer Juliette chez lui puis le lendemain, il l’attend pour déjeuner ! Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Il déteste tout le monde et là, paf, d’un coup il apprécie les gens et va leur demander des services ?
D’autant que le livre alterne rapidement entre point de vue omniscient et point de vue interne, ce qui n’aide pas du tout à la compréhension des personnages et du récit.
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Le personnage de Ferdinand
En conclusion, une lecture pour passer le temps, sans intrigue ou personnage extraordinaire. |